* Pornic  au  XVI  eme  Siècle 

Au  XVIeme  siècle,   il  y  a  eu  du  trafic  de  sel  à  Pornic. Situé près de la baie  de Bourgneuf et non loin du port  du  Collet, Pornic était un port très fréquenté par les bateaux de pêche. Mais, la proximité des marais salants de Bourgneuf, réputés pour leur sel de qualité,  faisait aussi du petit port le lieu d’un trafic assez important de sel.

* A quoi servait le sel ?

 Le sel, à cette époque où il n’y avait pas de réfrigérateur, servait à conserver les aliments. Dans chaque demeure, on possédait un coffre rempli de sel pour y mettre la nourriture, afin de la conserver.  Il avait donc une grande importance.

 

* La Gabelle

 

Mais ce sel était cher, car le roi avait imposé une taxe sur celui-ci qui s’appelait la Gabelle. Il était obligatoire d’avoir du sel sous peine d’être hors-la-loi, mais celui-ci avait un prix souvent très élevé. (Jusqu’à 20 fois son prix).

Le trafic de sel est apparu à cause de personnes qui ne voulaient pas payer la taxe. D’autres se sont chargé de le voler ou de l’acheter en fraude pour le revendre en faisant un bénéfice. On les appelaient les contrebandiers .

 

*  Le prix de la gabelle

 

Partout en France ,les prix n’étaient pas les mêmes pour la gabelle, au XVIIIème siècle.

 

     Dans les régions de grande gabelle, la taxe représentait 20 fois le prix du sel. Par, contre si on se trouvait dans une région de petite gabelle elle n’était que de 5 à 10 fois le prix du sel. Dans d’autres régions on était complément exempté de payer la taxe.

 

*  La contrebande.

 

         A cause des différences de prix, la contrebande est apparue. Les contrebandiers appelés aussi faux-sauniers (ceux qui se chargeaient du faux-saunage), utilisaient certains outils pour passer le sel : des pièces de bois creusées dans les charrettes, des tonneaux à double fond , etc…

 

* Les peines pour faux saunage.

 

Pour lutter contre le faux-saunage, le roi mit en place « des gabelous ». C’était des douaniers qui  avaient pour mission de surveiller le trafic de sel afin d’en empêcher la contrebande. Le chemin des douaniers qui longe la côte et qui passe par Pornic, a servi à ces gabelous pour surveiller les bateaux naviguant au large de la petite ville.

 

Si un gabelou prenait un faux-saunier sur le fait, en flagrant délit de contrebande ou de vol, ce dernier risquait une lourde peine  : galère, marquage au fer rouge d’un G, amendes lourdes…